Lettre adressée au CSSS de Papineau!

M. Clavel ou À qui de droit:

Je vous écris aujourd'hui afin de vous informer de ma grande colère suite à votre demande de don envoyée à l'attention de mon père le 15 Février dernier.

Le premier paragraphe se lit comme suit: "Monsieur Poirier, Récemment vous avez séjourné au Centre de santé de Papineau et, mieux que quiconque, vous êtes en mesure de comprendre l'importance de recevoir des soins, des traitements et des services de qualité."

Eh bien non M. Clavel, mon père ne sait mieux que quiconque car voyez-vous, avoir pris le temps de vous informer sur son cas, vous auriez su que mon père a séjourné une nuit chez-vous, qu'il était mourant du cancer et qu'il attendait simplement que sa chambre soit libérée à la Maison Mathieu-Froment-Savoie!

Non M. Clavel, mon père ne comprend pas l'importance de quoi que ce soit car il est décédé 2 semaines avant votre lettre et lors de ses quelques heures dans votre établissement, n'étais même plus conscient! Ma mère vit un deuil terrible, a été très blessée de recevoir une lettre adressée au nom de son défunt mari et qui en plus, demandait des dons pour une nuit qui le conduirait éventuellement à la mort! Ma mère est consciente elle! Votre lettre nous a bouleversées au plus haut point!

Est-ce trop demandé d'utiliser qu'une infime part de délicatesse lors de l'envoi de vos demandes? Lorsque vous ne changez que le nom et l'adresse sur l'entête d'une lettre modèle, réalisez-vous que les noms que vous y insérez sont des gens véritables qui ont une histoire?

Bien que je ne mette les soins reçus aucunement en question, je crois que votre procédure pour les demandes au nom de votre Fondation laisse sincèrement à désirer! Lors de la perte d'un être cher M. Clavel, nul n'a besoin d'ajouter de si mauvaises surprises!

Sur ce, je vous demande de bien vouloir adresser une lettre d'excuse au nom de ma mère qui a bien souffert suite à la réception de cette demande et de retirer immédiatement mon défunt papa, M. Guy Poirier, de toutes vos listes de correspondance!

Bien à vous,

Tammy Poirier

A suivre...